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Tounroi d'Aichi

Dernière mise à jour : 6 mars 2023

17/12/2014 – Romain


Ces derniers temps je parle assez peu des tournois auxquels je vais participer, mais dimanche dernier a eu lieu le tournoi d'Aichi. Se déroulant directement dans un temple récemment réaménagé, nous avons eu droit à un cadre assez exceptionnel. Me concernant, j'étais assez peu confiant. Comme toujours depuis que j'ai commencé à travailler, je n'ai pas souvent eu l'occasion de m'entraîner, et il faut rajouter à cela un double handicap soudain : mon bras gauche qui me fait mal à cause d'une piqure de vaccin, et une foulure au poignet droit (ce qui est, autant le dire, extrêmement handicapant, donc j'espère vraiment qu'elle va vite partir). Pour tout dire, j'étais tellement peu confiant que pour la première fois depuis que j'ai commencé le Karuta, j'ai réservé mon billet de retour en anticipant une défaite avant le 4e tour. Enfin, plutôt qu'anticiper, disons que je voulais être sûr de pouvoir rentrer tôt dans le cas où je perdrais rapidement (comme à mon dernier tournoi). Toutefois, je ne pars jamais vaincu, et je ne joue pas pour perdre, donc j'ai quand même tout préparé de façon à pouvoir annuler mon bus et rentrer en shinkansen dans le cas où j'irais suffisamment loin. (1 victoire par défaut) 1er match, j'affronte le fils d'un couple que je connais, tous étant B Kyû. J'ai d'ailleurs joué contre les deux parents en tournoi par le passé (et j'ai gagné). Bon, c'est un élève de primaire, il ne doit donc pas être aussi rapide qu'un lycéen ou étudiant, et je choisis donc par sécurité de jouer de la main gauche. Résultat, même si je fais un match moyen, je fais peu d'erreur, je suis suffisamment concentré pour prendre les cartes qu'il oublie un peu, et en fin de partie, j'ai une bonne avance de 13 cartes. Problème, je perds toute ma concentration en arrivant à mes 3 dernières cartes, je fais une faute, et je deviens incapable de réagir aux cartes lues chez lui. Je crois voir mon cas classique d'auto-destruction en fin de partie, mais je parviens à retrouver mon calme, à prendre lentement mais sûrement ses cartes, et à gagner avec 7 cartes d'avance. Victoire de la main gauche donc, mais qui ne me met pas en confiance vu la fin laborieuse. Au match suivant, de nouveau de la main gauche, je commence immédiatement à faire de bonnes prises, et mon adversaire fait rapidement 2 fautes : la fin du match précédent n'a donc pas eu de conséquence fâcheuse. Du moins, c'est ce que je croyais, jusqu'à la fin de la partie, où je me retrouve confronté à la même situation : alors que je pensais gagner avec bien plus de 10 cartes d'avance, je suis incapable de prendre mes dernières cartes, et finis exactement de la même façon, laborieusement, avec 8 cartes d'avance, notamment grâce aux fautes de mon adversaire au début du match. Mon adversaire suivant est d'un haut niveau, je la connais un peu, et la vois souvent en tournois. J'hésite donc à passer à la main droite, mais je me dis que si je dois l'utiliser, mieux vaut attendre un match vraiment important. Sans être à 100% de mon niveau, je fais malgré tout un bon match, et je commence à m'habituer à jouer de la main gauche. Problème, mon adversaire place beaucoup de cartes chez elle en haut à gauche, de façon espacée, et j'ai beaucoup de mal à les atteindre. Quand YASU est lue, je la prends très rapidement mais avec un mouvement extrêmement large qui amène certaines de ses cartes sur mon terrain. Je ne touchais à ce moment plus les cartes, mais comme je les ai un peu traînées, mon adversaire a voulu faire passer ça pour une faute. Je suppose qu'elle pensait réellement que c'était le cas, mais je lui affirme que si jamais je les avais vraiment touchées, elles n'auraient pas bougé d'1 cm mais elles auraient volé, vu que j'y avais mis beaucoup de force. Un arbitre vient, il nous demande d'expliquer la situation, on répète ce qu'on vient de se dire, l'arbitre lui demande ce qu'elle a vu, elle lui répond que j'ai trainé les cartes, je dis de nouveau que si ça avait été le cas les cartes seraient allées plus loin, il lui demande "vous l'avez vu traîner les cartes?", elle hésite un instant et répond "oui" (ce qui signifie donc non), l'arbitre compte ça comme une faute. Le cas classique du joueur qui pense que tu as fait une faute, qui réalise qu'on ne lui donnera pas raison s'il ne dit pas avoir vu, et qui prétend par conséquent avoir vu (cela dit, on voit rarement très nettement). Bref, ça m'énerve, mais je parviens à garder mon calme, et étrangement, mon adversaire réagit lentement sur les 2 cartes suivantes. Je pense qu'elle a eu le même problème que moi après une contestation compliquée et qu'on a l'impression d'avoir un peu abusé (ou qu'on pense que l'adversaire se dit qu'on a abusé) : on n'est pas satisfait de la situation, et on perd son calme. Bref, content pour le coup d'être parvenu à surmonter la frustration. La partie continue, elle se reprend, je fais une faute, et j'ai du mal à avoir plus de 3-4 cartes d'avance. Arrivé en fin de partie, je suis conscient qu'elle peut me rattraper à tout moment. Heureusement, TSUKI est chez elle, et TSUKU a déjà été lue. Je sais que conclure sera difficile, mais je sais également que si TSUKI est lue, je l'aurai forcément, et que cela me permettra de prendre mon rythme et mettre un terme à la partie. Carte morte. Carte morte. Et puis : "T..." et j'ai déjà la main sur TSUKI. Je projette la carte au loin tout en m'explosant la main sur le tatami, et comprends alors que j'ai gagné la partie. Les deux cartes suivantes, je les prends sans difficulté, et gagne ainsi de 6 cartes. Nous changeons de salle, et commence le match suivant, contre une joueuse de Fukui. Cette fois, c'est sûr... Je ne peux plus prendre mon bus. Je demande donc à une kôhai qui a eu la gentillesse de m'accompagner jusqu'à la fin de téléphoner à ma place pour annuler la réservation, et prends la décision de jouer enfin de la main droite. Si je suis arrivé jusque là, ce n'est pas pour perdre à cause d'un manque de vitesse. Et surtout, mon bras gauche commençait également à sérieusement me faire mal. Mon adversaire, fidèle à son club (Nagisa, évidemment), a un bon niveau, mais ma première prise sur le terrain adverse, ARAZA rangée milieu tout à droite (pour l'adversaire), me convainc immédiatement du fait que si je joue tout le long de cette façon, je suis sûr de gagner. Mon style change radicalement par rapport au match précédent, mes prises sont plus précises, plus rapides, plus puissantes, mes protections sont plus assurées, bref, je joue bien mieux. Je conteste une prise sans être trop sûr de moi, elle cède rapidement, je m'en veux un peu, et juste après c'est exactement l'inverse qui se passe (je cède donc immédiatement). Arrivé en fin de partie, j'ai une assez grosse avance, mais elle ne faiblit pas, et moi-même je ralentis après une faute, ce qui lui permet de considérablement rattraper son retard, pour arriver presque à égalité. C'était ce moment qu'avait choisi ma migraine pour revenir au galop, et autant dire que je n'avais pas besoin de ce handicap supplémentaire. De nouveau, je crois arriver de nouveau au classique "mon adversaire me rattrape tout à la fin", mais je parviens à prendre FU chez elle, et je décide de jouer risqué : j'envoie SHINO alors qu'elle a déjà SHIRA. Et tout en sachant qu'elle sépare ses cartes. Ce qu'elle fait. Je protège en retour chez moi AMATSU, puis j'ai ce flash. Ce genre de flash que j'ai une carte sur 300, et qui me donne l'impression de tout entendre et vivre au ralenti. J'entends le son S, j'ai la main sur SHIRA, j'entends SHI et je balaie SHINO à l'autre extrémité sans toucher une seule autre carte : SHINO est lue. Je viens de réaliser la plus belle Watari-te que j'ai jamais faite en 3 ans de Karuta. Je prends complètement mon rythme, SHIRA est lue peu de temps après et je la prends également, pour finalement terminer en prenant YA sur son côté en bas à droite. Des prises nettes dont je suis particulièrement satisfait, étant donné que j'ai souvent tendance à terminer mes parties sur des cartes assez longues, incapable de réagir rapidement sur les courtes quand je mène. Mon adversaire suivant est un joueur de l'université d'Osaka, et je pense être bien parti car j'ai fait un bon match, mon bras droit tient le coup, et mon adversaire a gagné tous ses matchs de très peu (un en unmeisen, et le précédent de 3 cartes grâce aux fautes de son adversaire en fin de partie). Le temps de mémorisation commence, et on joue sans cartes fixées à l'avance, on mélange les 100 pour les prendre au hasard... Et là, je fais une erreur monumentale. Je me trompe dans ma façon de compter mes cartes, et je ne vérifie que si mes paquets sont bien de 5 cartes, sans vérifier combien j'ai de paquets (trop habitué à faire confiance aux organisateurs qui comptent ça pour nous). Après 2 minutes de mémo, je réalise que j'ai non pas 26 ou 24 cartes, comme c'est souvent le cas quand on se trompe... mais 30 cartes. Je suis donc obligé de tout remettre en désordre, demander à mon adversaire d'en virer 5, et tout replacer. Ca fout en l'air toute ma mémorisation, d'autant plus que mon style se joue vraiment sur les 3 premières minutes. C'est durant les 2 minutes de placement et la première minute de mémorisation que j'enregistre parfaitement mon terrain, et c'est parce que je maîtrise parfaitement mon terrain que je peux ensuite jouer avec assurance. Avec tout ce temps perdu et 5 cartes en moins par rapport à ce que j'avais au départ, sachant que je joue déjà depuis de nombreuses heures, ma mémoire fout le camp... Et je fais des fautes sur les 2 premières cartes mortes, ce qui est, nous sommes d'accord, jamais bon signe. Mon adversaire prend 2 cartes sans que je ne réagisse, je fais deux couvertures magnifiques qui n'aboutissent à rien (carte morte), il me prend une carte, et je fais de nouveau une faute. Nous en sommes au tout début de la partie, et je perds 28 à 19. Je prends TAKA péniblement chez moi, tellement que je suis persuadé que mon adversaire me l'a cédée un peu par compassion, puis je parviens enfin à faire une bonne prise : une couverture magnifique sur WATANOHARAKO, chez l'adversaire (on se demande pourquoi la seule carte sur laquelle je suis bon, c'est une 6 syllabe de l'adversaire). Par la suite, je continue à faire des fautes, et bien que je parvienne à prendre ici et là des cartes, il faudra attendre (attention, je bats des records) la 32e carte pour enfin redescendre à 25 cartes. Woot. A ce moment, je perds 25 à 13. Oui, c'est plutôt mauvais signe. Je parviens enfin à prendre un bon rythme dans mes prises lorsque KOKORONI est lue. Comme à mon habitude, je fais une couverture parfaite dessus pour la prendre exactement avec le bon timing. Mon adversaire n'a rien le temps de faire, et ça me met en confiance... Pour finalement faire une nouvelle faute sur la carte suivante (mais réagissant vite, je me rattrape et vais immédiatement prendre la carte chez l'adversaire). Je constate d'ailleurs que les dieux étaient contre moi sur cette partie, vu que j'ai fait une faute en balayant mon terrain sur MI, alors que j'avais 4 des 5 cartes chez moi. Et toutes mes fautes furent du même niveau. Mais je ne faiblis pas, et continue de prendre des cartes plutôt rapidement chez moi, mon adversaire en prenant également chez moi, mais un peu moins (TOUTES des cartes séparées, elles ont TOUTES été lues d'abord chez moi). Et de toute façon vu mon retard, c'était très majoritairement mes cartes qui étaient lues. Par chance, j'avais chez moi YOWO et YOMO. Deux cartes sur lesquels je suis plutôt bon quand je les ai chez moi, mais surtout deux cartes sur lesquelles je suis excellent quand elles sont toutes les deux chez moi. YOMO est lue, et je fais l'une de mes meilleures prises de la journée. Là, je sais que je suis de retour dans le match. ... Pour finalement faire une faute... ? Non, pas cette fois ! Mais mon adversaire me fait une prise tout aussi magnifique sur IMAWA (devenue 1 syllabe), en tsuki-te (estoc), sans que je ne puisse absolument rien faire. J'ai eu un très très bref moment d'absence, certes, mais de mémoire, c'était la première fois que je commençais mon balayage pour constater que la carte était déjà partie. Il m'a fait 3 prises de ce niveau, sans que je ne puisse rien faire du tout, mais sur les autres il ne m'a pas donné l'impression d'avoir un particulièrement bon feeling, donc je suppose qu'il visait particulièrement les 1 syllabes de ce côté. Je fais de nouveau une faute en balayant HARUNO sur HARU(SU), me fais prendre CHIGIRIKI de manière assez contestable (mais je ne dis rien car il m'avait cédé SU), me fait prendre 2 cartes de suite en visant l'autre carte jumelle (comme toujours), et arrive à mon plus grand écart du match : 19 à 4. Bon, honnêtement, là, c'est plutôt mal parti. Pourtant, 4 cartes, je me dis que je peux encore y arriver. Je peux encore gagner sans attendre un miracle. Je fais immédiatement une prise magnifique sur MISE chez moi. 18 - 4. J'entends le son YO, je fonce sur YOWO, j'entends YONO, je vais couvrir YONONAKAWA chez lui, je la prends (17-4), encore une très belle couverture (pourtant, c'est pas ma spécialité). Je lui envoie OOKO, la carte en O que je préfère attaquer (j'avais OTO et OMO), et après une carte morte, elle est lue. Je fais une prise magnifique dessus : 16-4. Je crois avoir pris un bon rythme, mais j'ai un petit moment d'absence, et je perds WAGAI bêtement. 16-3. Je suis conscient que je me suis laissé déconcentrer. Je dois me reprendre. donc je fais le vide avant le poème... ... ...U, et je balaie toute ma rangée basse à grande vitesse. Entraîné par mon mouvement je me lève simultanément pour aller chercher la carte, tout en jetant un rapide coup d'oeil sur mon terrain : seule UKA n'est pas sortie. Je la ramasse rapidement, rassuré. Ma prise était tellement parfaite niveau timing que mon adversaire n'a même pas bougé, mais s'il avait réagi ne serait-ce qu'un peu en retard, il l'avait. Mais le timing est là ! 15-3. Je me concentre de nouveau... TSUKI, je fonce en face, prends en tsuki-te la carte avec une aisance extrême et un timing parfait. Je perds de 12 cartes, et parviens pourtant à prendre sur la 2e syllabe TSUKI, alors que j'avais encore TSUKU chez moi. 14-3. Je lui envoie TSUKU. HITOWA est lue (carte morte) Toujours dans ma lancée, je prends YA(SU) chez moi très rapidement. 13-3. Depuis UKA, tout s'enchaîne très vite, pas de carte morte, nous ne sommes que 4 joueurs dans la salle, pas de temps mort. J'ai confiance. Et il me fait une prise magnifique sur ME, sans que je ne puisse bouger, en tsuki-te... Et me renvoie TSUKU. Evidemment. 13-2. Un peu déstabilisé, je balaie ASABORAKEA sur la 3e syllabe. Seule carte de la partie sur laquelle je fais ça et qui est au final véritablement lue. Enfin un peu de chance. 12-2. Il faut bien que la chance se signale à un moment, et au moins elle l'aura bien choisi, ce moment. Je me concentre à nouveau... ... "T", et c'est tout ce dont j'ai besoin. Je me projette avec un tel élan sur mon côté gauche que je fais un tour sur moi-même, à la manière de Nikuman-kun, pour envoyer voler à l'autre bout de la salle une seule et unique carte : TSUKU. Toutes les autres restent intouchées, cette prise est parfaite. 11-2. J'arrive enfin à une différence de cartes à 1 chiffre. Je peux le faire. TSUKU m'a donné cet élan dont j'avais besoin ! Mais vient alors "sa 3e carte". MI(YO), en bas à droite chez moi. J'entends le son MI, je tourne ma tête, soulève ma main, et je vois que seule une carte manque : MIYO. 11-1. Je n'ai rien pu faire. Et cette fois, j'aurais beau tout faire, j'en suis réduit à attendre un miracle, car dès lors que l'adversaire arrive à sa dernière carte avec un tel écart, le seul moyen de gagner est que les cartes visées par l'adversaire ne soient pas lues. Sa prise magnifique et la situation me font pour la première fois de la partie perdre toute ma concentration. ASABORAKEU est lue, je balaie là où se trouvait ASOBORAKEA... 12-0. Arigatô gozaimashita. Un match intense, dans lequel j'ai tout donné, et à aucun moment abandonné l'espoir de renverser la partie, malgré un retard énorme. J'ai fait un grand nombre de prises de toute beauté, et finis avec un total de 21 cartes prises de mon côté, mais malheureusement, mes 8 fautes n'ont pas pardonné... Et je finis ainsi avec la 3e place pour la deuxième fois depuis que je suis B Kyû, ce qui fait également mon 5e prix. Au final, que retirer de ce tournoi? 1. J'ai changé récemment ma posture, en relâchant toute pression sur mon épaule avant de balayer, et cela m'a permis de gagner plusieurs cm d'allonge. Résultat, j'atteins sans problème la partie basse du terrain adverse, et toutes ces cartes que je perdais parce que mon bras s'arrêtait en cours de route ne sont qu'un lointain souvenir. C'est probablement le progrès le plus net que j'ai fait cette année, et cela va avoir un impact considérable sur mon Karuta. 2. Mon bras gauche commence à être de mieux en mieux formé, et mon taux de victoire est étrangement supérieur à celui de mon bras droit. Je pense donc pouvoir véritablement commencer à établir des statégies en prenant en compte cette seconde "arme". Probablement en considérant le bras gauche comme le bras safe, qui provoque peu d'accidents (je fais très peu de mauvaises parties avec ce bras), et le bras droit comme le bras explosif, dont j'ai besoin pour gagner des parties difficiles, mais qui peut mal finir. Je remarque aussi que mon taux de victoire du bras droit est extrêmement élevé quand la partie suit un match avec le bras gauche. A prendre en compte également dans les statistiques. 3. J'ai fait des progrès niveau mental, mais durant mon dernier match, je me suis laissé un peu déconcentré par le fait que ma kôhai était là (pour prendre en notes mon match). Le fait de me dire "je peux pas me permettre de faire un mauvais match devant elle" a peut-être eu un effet négatif sur mon Karuta, notamment au début. 4. Le gros point à travailler que j'ai repéré dans ce tournoi, c'est la finition. Trop de parties menées largement et sur lesquelles je me suis presque fait rattraper sur la fin. J'ai cette facheuse tendance à faire des fautes parce que je balaie trop tôt et trop vite (et évidemment, c'est une carte morte), et par conséquent je deviens prudent et perds en concentration (d'où mes victoires fréquentes sur des oublis de l'adversaire, j'attends la faille). Je vais devoir réfléchir à une solution. Le mieux serait de changer de perspective, et ne plus jouer pour gagner mais simplement avec pour objectif de bien jouer, même si c'est extrêmement dur en tournoi en fin de partie. L'autre solution serait d'abandonner la moitié des cartes de l'adversaire, mais je n'aime pas trop faire ça, d'autant plus que c'est un bon moyen de faire des fautes. Viser uniquement les cartes sur lesquelles je sais que je ne ferai pas de faute pourrait être une solution également (en faisant "l'effort" d'oublier les autres cartes). Enfin, je pourrais essayer (une ou deux fois seulement, en "pari") de foncer vers le terrain adverse et directement couvrir les cartes sans écouter la syllabe. Cela devrait avoir pour effet de ralentir sa réaction. Par contre, tactique inutilisable plus de 2 fois de suite. 5. J'ai utilisé mon Gear Third trop souvent. Mon Gear Second, c'est garder mon survet' jusqu'à ce que j'ai super chaud : l'enlever me permet alors de me sentir léger et d'accélérer considérablement. Mon Gear Third, c'est quand je fais des balayages d'entraînement en full swing entre chaque poème. Je gagne énormément en concentration et en précision, mais je me ruine littéralement le bras. Autant dire que mon bras gauche a bien morflé (car au final, je dois faire facilement 300 balayages en une partie), et je le sens encore passer. 6. A partir du 28 janvier, Rush Karuta, 5 tournois en un peu plus d'un mois. Si mon corps tient le coup, et si mon poignet guérit c'est le moment de tout donner et passer A Kyû !

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