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Les règles du Karuta

24/10/2013 - Romain


Qu’est-ce que le Karuta? Question essentielle qu’il est impératif de détailler au maximum pour que toute personne comprenne le cadre de cette activité. Comme chez Karuta France on fait les choses bien, vous avez le choix entre trois options. Si vous voulez la version littéraire, ou autrement dit si vous souhaiter « lire un article qui traite des règles », vous êtes sur la bonne page. Mais si vous préférez un document qui présente les règles de manière synthétique tout en servant de guide aux parfaits débutants, allez voir le guide suivant. J’en profite pour remercier Antoine, qui est à l’origine du document en question (je me suis contenté de faire quelques corrections et de demander des ajouts). C’est un beau travail, et j’invite toute personne débutant à le consulter. Vous y trouverez notamment des ressources utiles à votre initiation, comme la liste des poèmes et des syllabes déterminantes. Enfin, si vous préférez une version en vidéo, fournie par l’équipe américaine (bon, effectivement, on triche, pour l’instant c’est pas vraiment de nous !), eh bien vous trouverez votre bonheur également. Bref, passons maintenant aux règles. Le Karuta, c’est un sport/jeu traditionnel japonais utilisant le recueil de 100 poèmes Hyakunin isshu (百人一首) comme base. Chacun de ces 100 poèmes sera inscrit sur une carte, et ces 100 cartes seront alors utilisées comme support de jeu. Seulement, pas question ici de jouer avec les cartes comme on jouerait au Poker ou à Yu-gi-oh. Un lecteur sera chargé de lire successivement les poèmes. Pour chaque poème lu, vous devrez alors prendre, plus rapidement que votre adversaire, la carte correspondante. Ainsi, quand le poème « CHIHA » sera lu, vous devrez prendre sa carte associée. Seulement, la particularité du Karuta vient du fait que chaque poème est divisé en deux parties. La première ne sera inscrite que sur la carte du lecteur (読み札 yomifuda), et la deuxième partie du poème sera pour sa part inscrite sur la carte de jeu(取り札 torifuda). Les choses se compliquent en ceci que le lecteur marquera une pause après avoir lu la première moitié. Par conséquent, vous devrez prendre la carte en vous basant uniquement sur la première moitié du poème… alors que seule la seconde moitié est inscrite sur les cartes que vous utilisez. Ainsi, vous l’aurez compris, il faut être capable de rattacher la deuxième partie avec la première partie de chaque poème. Pour reprendre l’exemple de la carte « CHIHA », vous devrez savoir, en lisant la carte (qui ne comprend que la deuxième moitié), de quelle façon commence la première moitié. N’oublions pas que le Karuta est une épreuve de vitesse : il faut être plus rapide que son adversaire. Et il est donc important d’être capable de reconnaître le plus tôt possible le poème en train d’être lu. Pour ce faire, les joueurs ont distingué pour chaque poème ce qu’on appelle « les syllabes déterminantes ».

LES SYLLABES DÉTERMINANTES

Les syllabes déterminantes, ce sont les syllabes qui permettent d’identifier un poème. Quand un poème est lu, votre premier objectif est de l’identifier, savoir de quel poème il s’agit. Mais comme nous avons affaire à un sport dans lequel les dixièmes de seconde comptent, on ne peut pas se contenter d’attendre la fin du poème. Ainsi, il convient de savoir de quelle façon commence chacun des poèmes. La difficulté vient cependant du fait que beaucoup de poèmes commencent de la même façon. Prenons le cas des poèmes portant le nom de CHIGIRIO et CHIGIRIKI. Le premier poème commence par CHIGIRIOKISHI, et le second par CHIGIRIKINA. Les trois premières syllabes (CHIGIRI) étant identiques (on parle alors de cartes jumelles), il vous sera impossible de savoir lequel des deux poèmes est en train d’être lu tant que le lecteur n’aura pas lu plus de trois syllabes. En revanche, dès qu’il aura lu la 4e syllabe, qui elle est différente, vous saurez de laquelle des deux il s’agit. Comme, en l’occurrence, il n’existe qu’une carte commençant par CHIGIRIO, dès que vous entendrez ces 4 syllabes, vous pourrez prendre la carte associée. On dit alors de cette 4e syllabe qu’elle est déterminante, puisqu’elle vous permet de déterminer l’identité du poème en train d’être lu. Ces syllabes déterminantes ont une telle importance qu’avec le temps, elles sont devenues de véritables noms pour les poèmes. Ainsi, pour désigner le poème commençant par CHIHAYABURU, les joueurs n’utiliseront que ses syllabes déterminantes : CHIHA (Le poème Chihayaburu étant, pour rappel, le seul à commencer par CHIHA). Par conséquent, lorsque vous regarderez vos cartes de jeu, vous devrez vous efforcer de reconnaître la syllabe déterminante associée, car c’est sur cette syllabe déterminante que vous réagirez. Prenons pour exemple la carte « Chiha« , la plus connue aujourd’hui du Karuta. Le poème se découpe ainsi : « Chihayaburu Kamiyo mo kikazu Tatsutagawa ///// Karakurenai ni Mizu kukuru To wa »



Comme vous savez déjà que le poème en question a pour syllabe déterminante CHIHA (ou du moins, avec le temps, vous devrez le savoir), dès que vous aurez entendu ces deux syllabes, vous foncerez vers la carte CHIHA. Vous remarquerez que sur la carte CHIHA, visible au-dessus, seuls les caractères « Karakurenai ni mizu kukuru to ha » sont inscrits. Mais c’est quand le lecteur dira « CHIHAyaburu kamiyo mo kikazu » que vous devrez prendre cette carte. Évidemment, l’exercice en question sera très long si chaque fois que vous entendez le nom d’une carte vous devez chercher la deuxième moitié d’un poème qui n’a rien à voir. C’est pour cela que vous devrez dans un premier temps retenir où se trouve chacune des cartes. Quand vous découvrez vos cartes en début de partie, vous devrez dans un premier temps les déchiffrer. Donc en voyant la carte sur laquelle est écrit « KARAKURENAI NI MIZU KUKURU TO HA », vous devrez vous dire instantanément « Ah, ça c’est CHIHA » ! Évidemment, au début vous passerez du temps à réfléchir, mais avec l’expérience cela viendra naturellement. Une fois que vous avez fini d’identifier la carte, placez là où vous le souhaitez. Et à partir de ce moment, vos yeux ne devront plus voir la partie du poème inscrite sur la carte. Vous devrez voir avec votre mémoire, et simplement retenir que CHIHA est en bas à droite (si c’est là que vous l’avez placée). Ainsi, dès que vous aurez entendu le son « CHIHA », vous saurez que vous devez balayé en bas à droite, car c’est là que vous avez placé cette carte. Notez que ces syllabes déterminantes évoluent au fur et à mesure de la partie. Reprenons les exemples utilisés jusqu’à maintenant : Chiha, Chigirio et Chigiriki. Ces trois cartes sont les seules à commencer par la syllabe « Chi ». Par conséquent, si vous entendez « Chi », vous saurez que c’est une de ces 3 cartes qui est en train d’être lue, puis si vous entendez « Chigi », vous saurez que c’est une des deux dernières qui est en train d’être lue, « Chiha » devenant alors hors course. Maintenant, imaginons que Chiha et Chigirio aient déjà été lues. Que se passera-t-il si jamais la carte Chigiriki est lue? Eh bien vous pourrez la reconnaître au son « Chi », puisqu’elle sera la seule carte restante commençant par cette syllabe. En plus de savoir quelle est la syllabe déterminante de chacune des cartes, il sera donc vital de connaître les cartes commençant par la même syllabe, afin de savoir si toutes ces cartes ont été lues, auquel cas vous pourrez alors déterminer le nom de votre carte bien plus rapidement. Précisons quelque chose d’important, afin de faire cesser les éventuelles crises de confiance : il n’est absolument pas nécessaire d’apprendre l’intégralité des poèmes. Pour reprendre l’exemple plus haut, avec la carte Chiha, il vous suffira par exemple de savoir que la carte commençant par « Karakurenai » est la carte Chiha, et ainsi de ne plus voir en elle que ces deux syllabes. Pour formuler les choses autrement, il suffira de trouver un repère sur votre carte vous évoquant le son CHIHA. A la lecture de ces paragraphes, vous vous direz peut-être que c’est bien trop difficile, et que jouer dans ces conditions vous prendra beaucoup trop de temps. Sachez donc qu’il existe également des cartes pour débutants que nous utilisons systématiquement durant les premiers entraînements, en adaptant la durée selon les besoins des joueurs. La syllabe déterminante de chaque carte étant indiquée en caractères rouges, n’importe qui devient alors capable de jouer sans aucun préparatifs !

L’EMPLACEMENT DES CARTES



Voyons maintenant comment débute le match. Après s’être mutuellement salué, les deux joueurs poseront les 100 cartes face cachée devant eux, et mélangeront l’ensemble, avant d’en prendre chacun 25. A la suite de quoi les deux joueurs disposeront sur leur terrain leurs 25 cartes de la façon dont ils le souhaitent, en respectant des règles fixes : 87 cm maximum doivent séparer les cartes les plus à gauche et les plus à droite, 1cm doit séparer chaque ligne, et 3cm doivent séparer leurs terrains respectifs. Pour le reste, tout sera fait selon le choix du joueur. Lorsqu’on débute en Karuta, il est essentiel de déterminer par avance où l’on disposera ses cartes sur son propre terrain. Ici, ça se fera selon le ressenti de chaque joueur, certains visualiseront mieux Chiha à droite, alors que d’autres la visualiseront mieux à gauche, certains mieux en haut, d’autres mieux en bas ou encore au milieu. Bref, tout est une affaire de ressenti. Il existe tout un tas de subtilités que vous devrez garder en tête avant de déterminer ces dispositions, et si j’ai également écrit un article pour détailler tout ceci en profondeur, voici quelques exemples pour vous donner un aperçu de la richesse de cet aspect : séparer des cartes jumelles pour rendre leur prise plus difficile pour l’adversaire, ou au contraire les coller pour être sûr de les prendre rapidement si l’on est confiant (Chigiriki et chigirio séparées ne pourront être prises que sur leur 4e syllabe, mais si elles sont collées, on saura alors sur le son « Chigi » qu’on peut viser les deux), placer les cartes à une syllabe déterminante près de soi pour être sûr de les prendre le plus vite possible (comme une seule syllabe est nécessaire pour les reconnaître, il n’y aura pas de temps mort avant d’aller les récupérer), ou encore placer les cartes très longues proche de soi afin de les protéger (là encore, j’expliquerai ceci dans un autre article). Ce sera à vous de déterminer tout ceci, en fonction de vos forces, de vos faiblesses, et de votre personnalité. C’est là un point très intéressant du Karuta : il vous oblige à réfléchir sur vous-même, afin de mieux comprendre quelle forme doit prendre votre jeu. Ici, pas question d’appliquer des stratégies apprises dans un livre, ou enseignées par vos aînés : vous ne ferez que recevoir des conseils, et devrez par vous-même ouvrir votre voie. Notons enfin qu’à tout moment au cours de la partie, il sera possible de changer de place vos cartes, à condition de le préciser à votre adversaire (pour ceux qui regardent Chihayafuru, l’acte de Taichi au tout début, qui change sans le dire l’emplacement des cartes, était donc une véritable faute). Là encore, cela amène à de nombreuses stratégies possibles, qui seront ou non suivies en fonction de votre personnalité, de vos qualités, défauts, et de ceux de votre adversaire. Mais je détaillerai à nouveau ces aspects dans un autre article.

Une fois les cartes disposées, vous disposerez de 15 minutes pour mémoriser (暗記時間 anki jikan) cet ensemble de 50 cartes. au bout de 13 minutes, on vous signalera que vous pouvez dorénavant bouger librement (par le message 2分前です nifun mae desu, à savoir « 2 minutes avant la fin »). Cela signifie que que vous pouvez simuler la prise des cartes. Cela peut-être utile pour visualiser la façon dont vous prendrez les cartes (« si Chigi est lue, est-ce que je protège mon Chigirio, ou est-ce que j’attaque le Chigiriki de l’adversaire? », par exemple), mais aussi pour libérer votre tension. Une manière de s’échauffer avant le match, donc. Une fois les 15 minutes achevées, vous saluerez votre adversaire puis le lecteur. Commencera alors enfin le match. COMMENT PRENDRE LES CARTES?

Comme précisé plus tôt, le lecteur lira successivement les 100 poèmes Hyakunin Isshu. Cela signifie par conséquent qu’il lira également les 50 cartes absentes du jeu : on les appellera les cartes mortes (空札karafuda). Si seule Chigirio est sur le terrain, il faudra donc faire attention à ne pas la prendre si Chigiriki est lue, car cette dernière serait alors une carte morte. Et justement, parlons-en de ces prises de cartes, car elles sont plus complexes qu’elles n’y paraissent, et pourront surprendre plus d’une personne ! Déjà, une précision importante, bien qu’évidente pour certains : la victoire revient à celui qui n’a plus une seule carte sur son terrain. L’objectif est de toucher la carte dont le poème est en train d’être lue… mais cela ne signifie pas qu’il est interdit de toucher d’autres cartes ! En effet, tant que vous touchez la bonne carte, peu importe combien de cartes vous aurez touchées avant ou après, elle sera vôtre ! Ainsi, si la carte « Chiha » est lue et que vous touchez les 50 cartes en jeu, dont Chiha, elle sera vôtre. Vous vous souvenez de ce que je disais plus tôt, à propos de la stratégie consistant à coller ses cartes jumelles? Eh bien c’est justement pour profiter de cette règle. Séparez Chigirio, Chigiriki et Chiha, et vous devrez alors attendre 2 à 4 syllabes avant de pouvoir reconnaître la carte en train d’être lue. Au contraire, collez les, et vous pourrez alors projeter les trois en même temps simplement en entendant le son « Chi« , puisque vous saurez que toutes les cartes commençant par cette syllabe se trouve au même endroit. Trop facile? Pas tant que ça en fait. Car les fautes (お手付き otetsuki) seront là pour compliquer les choses. En effet, chaque fois que vous toucherez une carte du mauvais côté, vous commettrez une faute. Imaginons par exemple que Chiha soit de votre côté. Si vous touchez une carte du côté adverse, vous aurez alors commis une faute. En d’autres termes, pour ne pas commettre de faute, vous devrez impérativement toucher uniquement des cartes du côté dont la carte est lue (par côté, j’entends donc son propre côté, et celui de l’adversaire. La gauche et la droite n’influent pas). Et qu’est-ce que c’est, au juste, une faute? Eh bien ça signifie que si vous en commettez une, votre adversaire pourra vous donner la carte de son choix. Par conséquent, non seulement votre adversaire aura une carte en moins à récupérer de son côté pour gagner, mais vous devrez en plus en récupérer une de plus du vôtre. C’est donc une perte de deux cartes pour vous. Et c’est pourquoi les fautes doivent être évitées à tout prix. Autre conséquence : si vous touchez une carte alors qu’une carte morte est en train d’être lue, vous ferez forcément une faute. Il faudra alors mettre vos réflexes à rude épreuve pour vous arrêter en pleine « course ». Et pire encore : si par malheur vous touchez une carte de votre adversaire et une de votre côté, vous commettrez une double faute, et votre adversaire vous donnera alors deux cartes. Pour en terminer avec les « dons de cartes », vous pourrez donner l’une de vos cartes à votre adversaire à chaque fois que vous parviendrez à prendre l’une des siennes. Dans les cas où il serait difficile de déterminer qui a touché la carte en premier, les deux joueurs devront en discuter, et en cas d’égalité, c’est au joueur « défenseur » que reviendra la carte.

LES RÈGLES DE POLITESSE

Parce que le Japon est un pays pétri de règles, il convient de savoir quels sont les impairs à ne pas commettre. Concernant les saluts, vous devrez saluer votre adversaire une fois avant la distribution des cartes, puis vous le saluerez avec le lecteur au début du match, et enfin vous ferez de même à la fin du match. A chaque salut, vous devrez également dire よろしくお願いします yoroshiku onegai shimasu (parfois abrégé en お願いします onegai shimasu. « Yoroshiku onegai shimasu » est une expression passe-partout signifiant ici « bonne partie » face au joueur, et remerciant par avance le lecteur), sauf à la fin, où vous devrez dire, que vous ayez gagné ou perdu, ありがとうございました (arigatô gozaimashita = merci beaucoup).


Concernant la position à adopter, un petit point à faire remarquer, bien que ce ne soit pas en rapport avec les règles de politesse : si vous êtes droitier, il est conseillé au moment de prendre position de placer son genou gauche légèrement en avant par rapport à son genou droit. La main gauche sera alors posée sur le coin gauche, juste devant la carte placée sur ce coin, et la main droite sera placée au centre, le dos du bout des doigts posé sur le tatami, en faisant attention à ne pas dépasser la ligne où se trouvent les premières cartes.Revenons en aux politesses. Lors des pauses, vous pourrez prendre vos aises et ne plus vous mettre sur vos genoux, mais ça ne signifie pas que tout est autorisé. Globalement, il est déconseillé de montrer vos pieds faces à l’adversaire. On préférera une position avec les jambes pliées sur le côté. Un exemple de pose à ne pas prendre :



Il conviendra également de toujours lever la main pour signaler au lecteur qu’il doit attendre avant de reprendre la lecture. La répartition fonctionne ainsi : lorsque vous donnez une carte à votre adversaire (parce qu’il a commis une faute, ou parce que vous lui avez pris une carte), vous devrez lever la main jusqu’à ce qu’il ait terminé de disposer la carte. Lorsque votre adversaire vous signale qu’il va bouger une carte (comme dit auparavant, cela peut être fait n’importe quand, à condition de le signaler, si possible en précisant le nom de la carte), ce sera à vous de lever la main, et il sera également de coutume de lui signaler que vous avez bien compris qu’il a déplacé sa carte (un simple はい hai suffira). Enfin, lorsqu’un joueur balaie des cartes et doit alors aller les chercher, c’est au joueur qui attend de lever la main. Dans le cas où la lecture commencerait malgré tout, il conviendra alors de claquer des mains et de s’excuser (un すみません sumimasen fait souvent l’affaire).

Notez que chaque fois que vous quitterez votre position assise, par exemple pour vous dégourdir les jambes, pour prendre du recul, ou tout simplement pour sortir un peu durant le temps de mémorisation (vous pouvez en faire ce que vous voulez. Pour information, je prends toujours 5 minutes pour aller écouter de la musique), vous devrez dire à votre adversaire 失礼します (shitsurei shimasu = Veuillez m’excuser), puis au moment de revenir à votre position assise, 失礼しました (shitsurei shimashita, même sens, mais à la forme passée). Inutile de le dire cependant lorsque vous vous levez pour aller récupérer des cartes, même si certains joueurs très polis le font. Il m’est déjà arrivé également de jouer contre une lycéenne me disant onegai shimasu à chaque fois qu’elle me donnait une carte, mais cela reste anecdotique. Voilà, vous savez maintenant tout ce qu’il est nécessaire de savoir pour jouer au Karuta. Bien entendu, il reste plusieurs étapes essentielles, comme apprendre à identifier les cartes, ou encore apprendre à bien positionner ses cartes, mais chaque chose en son temps. Comprendre toutes les règles du Karuta sera déjà un premier pas plus qu’important !

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